Dans plusieurs textes parodiques publiés au Japon au cours des années ’80 et ’90, la traduction a été à la fois un thème et un moyen pour véhiculer la relecture de certaines œuvres canoniques de la modernité. Il s’agit cependant d’un corpus de travaux qui n’a pas été suffisamment exploité pour enrichir la réflexion théorique sur les questions de l’affirmation de la valeur et la circulation du « capitale littéraire ». Le rapprochement entre ces deux procédés de transposition littéraire – parodie et traduction, apparemment antinomiques - s’est montré fécond dans la réflexion sur la littérature postmoderne qui a mis en relief le rapport à la fois mimétique et transformateur avec le texte source. Dans cette étude on montrera ce rapport à travers un corpus de textes de la littérature japonaise contemporaine (Ogino Anna, Watashi no aidokusho, 1991 ; Shimizu Yoshinori, Ese monogatari, 1991) jamais publiés en traduction ; il s’agit d’œuvres où les deux opérations coexistent (traductions parodiques et parodies de traductions) et qui peuvent être considéré aussi comme des traductions intralinguistiques qui actualisent les œuvres canoniques pour un public nouveau.
A Paradise Lost in Translation? Traduction de la parodie et traduction parodique dans la littérature Japonaise
MAZZA, Caterina
2013-01-01
Abstract
Dans plusieurs textes parodiques publiés au Japon au cours des années ’80 et ’90, la traduction a été à la fois un thème et un moyen pour véhiculer la relecture de certaines œuvres canoniques de la modernité. Il s’agit cependant d’un corpus de travaux qui n’a pas été suffisamment exploité pour enrichir la réflexion théorique sur les questions de l’affirmation de la valeur et la circulation du « capitale littéraire ». Le rapprochement entre ces deux procédés de transposition littéraire – parodie et traduction, apparemment antinomiques - s’est montré fécond dans la réflexion sur la littérature postmoderne qui a mis en relief le rapport à la fois mimétique et transformateur avec le texte source. Dans cette étude on montrera ce rapport à travers un corpus de textes de la littérature japonaise contemporaine (Ogino Anna, Watashi no aidokusho, 1991 ; Shimizu Yoshinori, Ese monogatari, 1991) jamais publiés en traduction ; il s’agit d’œuvres où les deux opérations coexistent (traductions parodiques et parodies de traductions) et qui peuvent être considéré aussi comme des traductions intralinguistiques qui actualisent les œuvres canoniques pour un public nouveau.File | Dimensione | Formato | |
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