La Première Période intermédiaire égyptienne est souvent perçue comme une époque de crise de l’autorité royale, de morcellement politique du pays et de perte des valeurs éthiques traditionnels. Cette recherche a l’ambition de vérifier l’état de ce changement dans l’organisation sociale à travers le prisme de l’histoire institutionnelle. Les sources primaires analysées sont principalement les textes commémoratifs des notables des villes et des membres de leur maisonnée : il s’agit de titres, d’épithètes et de récits autobiographiques qui révèlent comment les rangs supérieurs de la société définissaient leur autorité, c’est-à-dire leur pouvoir et leur prestige. L’étude de leurs fonctions et de leur comportement dans quatre secteurs administratifs (l’administration centrale, territoriale, l’administration des palais et des temples) et dans le domaine privé permet de conclure que la Première Période intermédiaire ne représente pas une césure nette avec le passé. En revanche, l’augmentation des centres ayant leurs propres ateliers qui produisent des monuments inscrits offre une photographie inédite sur les sociétés urbaines et sur les liens que les élites de province entretenaient avec la capitale à la fin du IIIe millénaire. Des aspects caractéristiques de la Première Période intermédiaire, comme l’importance des activités militaires, sont aussi envisagés.
Pouvoir et prestige des élites locales en Egypte à la première période intermédiaire : études sur l'administration et la société égyptiennes de la fin du 3. millénaire / Pillon, Andrea. - (2018 Mar 08).
Pouvoir et prestige des élites locales en Egypte à la première période intermédiaire : études sur l'administration et la société égyptiennes de la fin du 3. millénaire
Pillon, Andrea
2018-03-08
Abstract
La Première Période intermédiaire égyptienne est souvent perçue comme une époque de crise de l’autorité royale, de morcellement politique du pays et de perte des valeurs éthiques traditionnels. Cette recherche a l’ambition de vérifier l’état de ce changement dans l’organisation sociale à travers le prisme de l’histoire institutionnelle. Les sources primaires analysées sont principalement les textes commémoratifs des notables des villes et des membres de leur maisonnée : il s’agit de titres, d’épithètes et de récits autobiographiques qui révèlent comment les rangs supérieurs de la société définissaient leur autorité, c’est-à-dire leur pouvoir et leur prestige. L’étude de leurs fonctions et de leur comportement dans quatre secteurs administratifs (l’administration centrale, territoriale, l’administration des palais et des temples) et dans le domaine privé permet de conclure que la Première Période intermédiaire ne représente pas une césure nette avec le passé. En revanche, l’augmentation des centres ayant leurs propres ateliers qui produisent des monuments inscrits offre une photographie inédite sur les sociétés urbaines et sur les liens que les élites de province entretenaient avec la capitale à la fin du IIIe millénaire. Des aspects caractéristiques de la Première Période intermédiaire, comme l’importance des activités militaires, sont aussi envisagés.File | Dimensione | Formato | |
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